L’enjeu douloureux de l’infertilité

par | 12 Déc 2022 | Fertilité

Aujourd’hui, 1 couple sur 4 est touché par un problème d’infertilité. Infertilité ne signifie pas forcément stérilité cependant au-delà des aspect médicaux, c’est sur la charge mentale et sur le couple que la douleur sera la plus importante. La douleur émotionnelle de ne pas réussir à concevoir un enfant est bien souvent supérieure à la douleur physique ressentie lors de certains examens du parcours PMA.

La pression de l’enfant à tout prix

Personne ne peut imaginer ce par quoi, un couple va passer dans sa quête de fonder une famille. Alors, c’est vrai que je m’adresse peut-être plus aux femmes parce que ce sont elles que je reçois principalement chaque jour en consultation. Je n’en minimise pas pour autant la douleur de l’autre partenaire, j’y suis simplement moins confrontée.

Je sais qu’il y a des pressions externes : pression sociale, pression familiale, qui vont accentuer encore plus la douleur face à la difficulté de concevoir. Arrivée à un certain âge, lorsque notre situation professionnelles est établie, que l’on est en couple, vient toujours et trop souvent cette question : « alors, vous nous faites quand un enfant ? » Et lorsque cela fait partie de nos projets et que cela fait des mois que l’on essaie, ces questions deviennent effrayantes et insupportables. Que l’on n’y réponde ou pas d’ailleurs. On stresse par avance sur une réunion familiale qui pourrait nous ramener à notre possible infertilité. Infertilité qui est difficilement comprise par la génération précédente (d’ailleurs cette génération-là n’y pense même pas !) car extrêmement rare il y a encore 30-40 ans.

On le sait, aujourd’hui bientôt en 2023, l’infertilité touche beaucoup plus de couples qu’il y a des années. Et le premier facteur d’infertilité est l’âge qui recule de plus en plus pour la première maternité. Il est certain qu’il est plus facile de concevoir un enfant à 25 ans qu’à 30 ans passés. On ne peut pas non plus reprocher aux femmes de faire des études longues, d’attendre d’avoir une stabilité professionnelle et financière pour faire un enfant.

Dans une société où on est habitué à obtenir ce qu’on souhaite rapidement lorsqu’on met tout en oeuvre, il est très difficile de vivre l’attente d’une grossesse qui n’arrive pas et d’imaginer qu’on peut souffrir d’infertilité. C’est là que commence cette pression sociale mais aussi, il ne faut pas l’oublier on se met nous-même la pression.On décide d’avoir un enfant, j’arrête la contraception, je suis enceinte d’ici 6 mois max.

Là, commence une prise conscience sur le fait qu’on ne contrôle pas tout et le questionnement, les ruminations mentales vont se succéder qui, évidemment ne sont pas les conditions idéales pour favoriser la fertilité. Et c’est là que l’hypnose peut vous aider à alléger votre charge mentale, à transformer la pression en pression positive.

Une attente chaque mois douloureuse

Chaque mois, c’est une arrivée de règles qui devient un signe négatif, se traduisant par une angoisse, des pleurs et parfois un ascenseur émotionnel qui peut s’il y a quelques jours de retard nous projeter vers une grossesse et retomber en catastrophe sidérale si le test est négatif où si les règles sont arrivées.

C’est difficile sur 1 mois, 2 mois, 3 mois, cela devient une vraie douleur au-delà de 3 mois. Cette douleur émotionnelle est personnelle, même si notre conjoint est aussi dévasté que nous chaque mois, dans un premier temps c’est nous qui ressentons comme une défaillance de notre corps. Il ne fait pas le job pour lequel il a été conçu. Les règles sont ressenties comme la preuve de l’échec de la grossesse.

Psychologiquement on ressent l’arrivée des règles comme étant la fin de notre cycle. Tout est une question de perception, on peut les voir comme le début d’un nouveau cycle (ce qui est en plus physiologiquement la vérité) et donc une nouvelle possibilité de concevoir d’ici 2 semaines. Il va être important de travailler sur sa perception, sur l’acceptation de ses émotions difficiles pour les faire évoluer vers une nouvelle possibilité. Une ouverture sur la conception tout en gardant la réalité d’une possible déception fait partie de l’accompagnement proposé en hypnose et fertilité.

Le mot Infertilité est prononcé

Alors les mois sont passés, et au bout de 12 mois de rapports réguliers et sans contraception, on commencera à parler d’une possible infertilité. Parfois, on n’attendra pas les 12 mois parce qu’on vous proposera un bilan de fertilité en fonction aussi de votre âge, tout simplement parce qu’un parcours FIV, s’il doit y en avoir un a un âge limite. Cela devient pour certains couples une course contre la montre en plus du reste. Cela fait beaucoup !

Lorsque le désir d’enfant arrive dans le couple, on est loin d’imaginer que cela peut induire une aide médicalisé, des examens invasifs, des piqures d’hormones, parfois des interventions chirurgicales, des rapports programmés.

L’enjeu du désir d’enfant devient un élément central de la vie, du couple, de chaque partenaire du couple à titre individuel et devenir extrêmement douloureux. Parce qu’être infertile fait jaillir des sentiments de culpabilité, d’impuissance, d’injustice, de baisse d’estime de soi et aussi de colère.

Là où la médecine va vous accompagner tout au long du parcours et vous donner tous les moyens pour concevoir un enfant et permettre de réaliser votre projet de vie, vous serez souvent seule face à vos émotions.

Il est important pour vous de vous faire accompagner pour avoir un soutien émotionnel car le parcours PMA est long, parfois sur plusieurs années, c’est un parcours du combattant avec son lot d’épreuves, d’attente, de déceptions, vous devez prendre soin de vous et de votre couple.

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