La définition d’une grossesse tardive
Après 35 ans (Oui, oui 35 ans !), on parle de grossesse tardive, c’est le terme sympa…
Mais depuis 2021, on parle de grossesse gériatrique !
Ce terme est inacceptable !
La moyenne d’âge du 1er enfant a augmenté avec les années, aujourd’hui les femmes ont leur 1er enfant a 30,9 ans en moyenne.
Entre 1910 et 1974, l’âge moyen de la première maternité était passé de 25 à 24 ans. 27,3 ans en 1998.
On parle de grossesse tardive avec 3 caps : 35 ans, à partir de 38 ans et après 40 ans.
Il est plus judicieux de parler de grossesse tardive après 40 ans mais pas avant !
Ce qui nous amène à une grossesse tardive
l y a différents facteurs qui peuvent amener à une grossesse tardive :
- Le désir d’enfant qui vient plus tard
- La difficulté de concevoir
- Le parcours PMA, la FIV
Mais sont aussi considérées comme grossesse tardive les femmes qui tombent à nouveau enceinte après 35 ans.
Après 35 ans, notre fertilité baisse mais les chances de concevoir restent très correctes. La fertilité est à son maximum entre 25 et 29 ans.
Passé 40 ans, la fertilité baisse plus rapidement.
Les risques d’une grossesse tardive chez la maman
Le taux d’accouchement prématuré augmente ainsi de 5 à 10% après 35 ans, tandis que le risque d’hypertension artérielle de la grossesse est multiplié par 5 après 35 ans et par 10 à 40 ans.
Le risque de diabète gestationnel augmente lui aussi, tout comme le risque d’hypertension qui passe, chez la primipare, de 4 % avant 35 ans à 7 % après.
A l’âge, il faut également ajouter d’autres éventuels facteurs de risque : une maladie pré-existente, le tabagisme, un surpoids, les antécédents familiaux, mais aussi l’existence ou non de grossesses précédentes. Et on l’oublie souvent, l’âge du père !
Les risques d’une grossesse tardive chez le foetus
Le taux d’anomalie chromosomique augmente avec l’âge maternel.
Pour la trisomie 21, pour une femme âgée de 30 ans, le risque de donner naissance à un enfant atteint du syndrome de Down est de 1/965 ; chez la femme de 35 ans, il est de 1/427 et de 1/214 à 38 ans.
Le risque de malformations congénitales (sans anomalie de caryotype) augmente lui aussi sensiblement avec l’âge : de 3,5% entre 25 et 34 ans, il passe à 4,4% à entre 35 et 39 ans, et 5% après 40 ans (6). Le risque de retard de croissance intra-utérin (RCIU) est également accru après 35 ans, et davantage encore après 40 ans.
Ce qu’on ne nous dit pas…
Certes l’âge de la mère est important mais on en oublie trop souvent l’âge du père.
Il a été démontré dans des études récentes que l’âge du père et son mode de vie impacte sur la qualité de ses spermatozoïdes. Que la qualité et la quantité baissent avec l’âge. Et donc peut conduire à des anomalies foetales.
On a pu faire le lien comme ça avec des femmes qui faisaient des grossesses arrêtées à répétition.
On se focalise trop souvent sur l’âge de la mère est moins souvent sur celui du père pourtant, c’est la réunion des deux gamètes qui feront un bébé et plus ces gamètes seront qualitatives et mieux ce sera.
Le suivi renforcé
La HAS recommande un suivi par un.e gynécologue obstétricien.ne pour les grossesses après 35 ans. Le praticien sera davantage attentif à certains points comme la tension, et redoublera de vigilance en cas de facteurs de risques autres que l’âge (surpoids, tabagisme, etc).
Ce qui n’exclue pas un suivi avec une sage-femme et il n’est pas obligatoire mais recommandé ce suivi gynéco.
En fait, la majorité des grossesses après 35 ans se passent généralement bien. Un suivi renforcé est recommandé pour les plus de 40 ans.
Il faut savoir que les +de 35 ans représentent 20% des grossesses.
Et l’accouchement d’une grossesse tardive ?
Après 40 ans, l’accouchement peut être plus difficile. Lors du travail, il est possible qu’il y ait besoin d’une surveillance rapprochée, car des études montrent que le risque de complications augmente légèrement avec l’âge.
Ces complications incluent un risque de déchirure des tissus du périnée, moins élastiques avec l’âge, un accouchement déclenché ou par césarienne, ou encore d’autres interventions.
Le facteur de stress est important. De même, le risque de pré-éclampsie existant, une surveillance accrue sera mise en place.
La sérénité, le calme et la confiance en son corps sont aussi importants.
✨AS-TU ENTENDU PARLÉ DE LA GROSSESSE GÉRIATRIQUE ? ✨ Comme si on n’avait pas assez de pression sociale sur notre horloge biologique maintenant certains inscrivent sur le carnet de maternité : grossesse gériatrique !
Grossesse tardive bon ok après 40 ans… Mais que ce soit grossesse gériatrique ou tardive c’est à partir de 35 ans ! 😱
⭐️Mais quand ton 1er bébé est à 30 ans et ton bb2 à 35 ans ?? On passe côté gériatrie ??? Et lorsqu’on met des années à concevoir… Qu’on passe par la PMA, il n’est pas rare d’avoir son 1er bébé après 40 ans !
👉Nous ne sommes pas vieilles à 40 ans ! Et encore moins à 35 ans. Ce qui était peut-être valable il y a 50 ans ne l’est plus.
👉Si tu as plus de 35 ans, est-il marqué dans ton carnet de maternité grossesse gériatrique ou tardive ? Ou a-t-on évoqué ces termes devant toi ? Dis-moi en commentaire 👇
