On est sûr de rien
Hippocrate (le père de la médecine mais qui date de 460 avant JC !) disait c’est le manque de nourriture à l’intérieur de l’oeuf qui inciterait le foetus à gigoter jusqu’à la rupture des membranes et naître … (?!)
On a fait plein d’études sur les animaux et même selon les espèces de mammifères, les raisons d’entrer en travail spontané sont différentes….
Chez la femme on aimerait bien le savoir précisément parce que cela permettrait de pouvoir anticiper les risques de prématurité. Mais là encore on est sûr de rien parce que plusieurs facteurs entrent en jeu, et ce n’est pas une généralisation…
C’est quoi le travail spontané ?
L’entrée en travail spontané c’est la mise en route de l’accouchement sans aucune aide médicale ou naturelle (je parle de déclenchement naturel). La mise en travail spontané est physiologique.
C’est à dire hors déclenchement artificiel comme les méthodes hormonales en injection ou pas, et hors déclenchement naturel comme une rupture « manuelle » de la poche des eaux, un décollement des membranes…
Manger des dattes, faire du ballon, marcher aident la nature, mais si bébé ne se sent pas prêt, il n’y aura pas d’incidence mais des études ont prouvé que cela aide l’entrée en travail spontané.
Les véritables facteurs d’entrée en travail spontané
La mise en travail ce sont des contractions efficaces qui vont agir sur la dilatation du col (qui peuvent commencer lentement plusieurs jours avant le jour J et qui peuvent donner lieu à des signes comme un mal de dos, des contractions pas forcément efficaces sur le col, la perte du bouchon muqueux, la perte des eaux etc.).
Mais qu’est-ce qui déclenche tout ça ??
C’est vrai qu’on ne sait pas réellement mais on retrouve systématiquement ces 3 facteurs :
1- Des variations hormonales
2- Des composantes mécaniques
3- Des processus de maturation du bébé
Les hormones du travail
L’ocytocine : tout le monde le sait, c’est l’hormone N°1 de l’accouchement. Sa libération en grande quantité va engendrer les contractions utérines (j’ai simplifié parce que le processus est beaucoup plus complexe que cela !).
La mélatonine : l’utérus possède des récepteurs à la mélatonine qui déclenchent et entretiennent la production d’ocytocine.
Les autres hormones : la CRH, les prostaglandines, les endorphines, l’oestrogène, la progestérone, les catécholamines, le cortisol.
C’est un déséquilibre de certaines hormones (équilibrées pendant la grossesse) qui provoque cette cascade hormonale qui lance le travail.
La mécanique
La distension utérine : au fil de la grossesse, la croissance du bébé et l’augmentation du volume de liquide amniotique distendent l’utérus. L’augmentation de volume du contenu utérin exerce une pression grandissante sur les parois utérines et provoque des contractions d’abord de Braxton-Hicks et si il y a la cascade hormonale, des contractions de travail.
La gravité terrestre : La position tête en bas au cours du 3ème trimestre et le fait que bébé appuie sur le col avec la station debout de la maman. Ces sollicitations peuvent provoquer des contractions utérines réflexes et initier la mise en travail spontané.
L’effet sur le col : tonique tout au long de la grossesse, il se ramollit et engendre la perte du bouchon muqueux.
Bébé est prêt !
Des recherches ont démontré que lorsque bébé est prêt, que ses poumons sont pleinement matures, bébé libère une protéine spécifique qui va engendrer la production de prostaglandines et la cascade hormonale du travail.
Autour de 38-40 SG, les glandes surrénales du bébé fonctionnent quasiment comme celles d’un adulte, elles peuvent donc libérer du cortisol qui va déséquilibrer les taux de progestérone et d’oestrogènes . Ce déséquilibre lancerait la cascade hormonale qui déclenche le travail spontané.
✨LA GRANDE QUESTION ! QU’EST-CE QUI VA ME FAIRE ENTRER EN TRAVAIL SPONTANÉ ? ✨
Alors tu vas découvrir ici, que le corps humain est sacrément complexe et qu’on est, parfois encore dans certains domaines sûrs de rien ! Et c’est exactement le cas de la mise en route de l’accouchement !
⭐️Des recherches sur des mammifères ont démontré que déjà selon les espèces, les facteurs déclencheurs étaient différents. Chez la femme, ça l’est aussi !
👉Alors si on est sûr de rien, tu vas découvrir ici les théories scientifique les plus courantes.
👉On peut, puisqu’on est sûr de rien, donner un coup de boost à la nature :
1️⃣ En mangeant des dattes : 6 max par jour pendant 6 semaines avant la DPA.
2️⃣ Marcher et être active le plus possible
3️⃣ Faire du ballon
⭐️Sache que tu ne maîtrises pas cet aspect physiologique. Un travail spontané c’est spontané ! Donc il te faut lâcher prise sur ce que tu ne peux pas contrôler et garder un mental positif et détendu.
⭐️Même si tu arrives à ta DPA, rien ne prouve qu’elle est exacte !
⭐️En revanche, si tu es épuisée, physiquement et mentalement, parles-en, fais-toi aider, accompagner, et pense en première intention à une aide naturelle au déclenchement du travail. Ce qui compte c’est toi !
👉Quel est ton avis sur ce sujet ?
